dimanche 25 mai 2008

Un air de liberté

Voici un petit exercice d'écriture sur le thème du conte...

9h30 du soir, Eliot n’avait toujours par terminé son devoir de français ; Que représente pour vous le mot liberté ?

11h30, toujours rien, les minutes s’égrainaient, tandis que sa copie demeurait éternellement blanche, ses paupières devenaient de plus en plus lourdes, Eliot sentait qu’il n’arriverait pas à rester éveiller très longtemps, quand d’un coup il se retrouva au milieu d’un chemin de terre en pleine forêt.

Il y avait des arbres à perte de vue, tous plus grand les uns que les autres, Eliot était submergé de vert, du vert, du vert toujours du vert ! Eliot ne s’était pas rendu qu’il courait depuis un moment déjà au travers de cette immensité verte, une sensation d’intense liberté l’envahit, il se sentit léger comme l’air, comme porté par le vent. Il continua de courir toujours plus vite, toujours plus loin, quand d’un coup il sentit ses pieds se détacher progressivement du sol…

« JE VOLE !!! JE VOLE !!! JE VOLE !!! » A peine eut-il le temps de réaliser ce qui lui arrivait, qu’Eliot admirait du ciel, la forêt dans laquelle il courait il y a quelques minutes, la sensation de légèreté atteignait son paroxysme, il virevoltait dans les airs avec aisance, enchaînant acrobatie sur acrobatie ; vrilles, loopings, tout y passait !

Eliot n’avait jamais ressenti un tel moment de bonheur et de liberté. Il continua son envolée, et s’amusa à parcourir sa ville qu’il découvrit sous un angle totalement nouveau, il aperçu ainsi ; sa maison qu’il reconnu à son hamac dans le jardin mais aussi son école primaire, où il voyait ces camarade jouer au foot dans la cour de récré. 

Eliot se dirigea alors vers les nuages, comme hypnotisé, il avait toujours rêvé de toucher le nuages qu’il voyait comme de gros morceau de coton, à sa grande surprise ces derniers étaient effectivement solides mais surtout très doux, il s’amusa à sauter de nuages en nuages jusqu'à ce qu’il soit si fatigué qu’il décida de faire une petite sieste sur l’un d’eux.

Quand Eliot se réveilla, il était 01h30, cela faisait deux heures qu’il s’était endormi sur sa feuille immaculée mais il était heureux car il avait enfin de quoi faire son devoir.

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